Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ZUS

22 avril 2006

ma zus 3

A Ramival, on ne connaît pas le nom des arbres.

ma_zus_et_autres_010

Et quand, il y a un meurtre, les poubelles sont toutes fouillées, dès fois que Nono, Nordine qui a

perdu le Nord n'y aurait pas élu domicile pour se faire oublier et devenir ordure ménager, lui qui est

une ordure tout court.

ma_zus_et_autres_016

Publicité
Publicité
22 avril 2006

MA ZUS 2

Les deux inspecteurs finissent de fouiller les poubelles, s'en vont dans les caves, c'est le labyrinthe, notre

monde interdit, nos dédales qu'on dirait obscures pour aller vite.

Je distingue, je vois Nono, qui me distinge, me voit. Et pour quelque instant, il me semble être ( hêtre, ça

pourrait être l'arbre) le centre de la cité, parce que je détiens un secret, le secret de la cachette de Nono,

celui que la police cherche depuis 14 heures 10.

Nono, ne peur rien me dire rien, il ne me fait aucun signe, il est préoccupé par sa position, il est sagement

( lui qui a toujours été fâché avec la sagesse) assis sur un tronc d'arbre, caché par des centaines de f

euilles vertes, toutes vertes et grasses.

Et ces deux abrutis d'inspecteurs qui ne lèvent jamais les yeux vers le ciel.

Qu'il lève le doigt, celui qui lève les yeux vers le ciel, exceptés ceux qui regardent tomber la pluie ?

Le ciel, est d'un bleu fort lointain, sans nuage aucun, c'est juillet qui roule, avance vers le feu d'artifice, les

gens qui restent, ici, sans vacances comptent partir en vacances... mais l'année prochaine, peut-être bien

que l'été prochain, ils auront des sous.

La cité de Ramival se vide tout de même d'une bonne partie de ses habitants, ceux qui partent à la plage.

Août, reste le mois le plus lancinant de l'année, il y a quasiment plus grand-monde, les plus Rmistes

finissent par partir avec le secours populaire où le secours catholique ( je les confonds toujours )

Juillet, il y a encore un peu de monde, des habitants hébétés par la nouvelle, hébétés et embêtés par la

chaleur de ce juillet qui chauffe les crânes, à commencer par ces des deux inspecteurs.

Il y en a bien d'autres, une dizaine en tout, à Ramival.

Il reste, un moustachu, dans une voiture qui maudit  l'existence de cette cité qui le fait suer, chier et tout

le reste.

Peuvent pas se tenir tranquille et me foutent la paix, dans mon véhciule où il n'y a pas la clim... bandieu de bandieu de foutu Ramival.

Et le flic en bleu qui sue comme deux, prend un mouchoir, s'éponge le front avant de caresser le métal froid

des menottes. Ce froid donc agit comme un miracle, en ce jour de grosses chaleurs. Son doigt, circule de la

menotte au front, dans un va-et-vient voluptueux et rafraîchissant.

21 avril 2006

MA ZUS

Je distingue Nono, sur l'arbre dont j'ignore le nom commun, encore moi le nom latin, ici on connait pas les

noms des arbres, à quoi ça rime de toute façon.. Nono, lui le dingue, a bien fini par son coup de folie ultime.

Quelle idée de tuer à 2 heures de l'après-midi, et une fois la victime zigouillé, quelle idée de lui mettre

le feu

et quelle idée de tuer la femme de son frère.

L'inspecteur fouille une poubelle, puis une autre, il a fière allure avec son brassard rouge, qui encercle

son biceps droit mais il ne trouve pas Nono, il le cherche depuis deux heures, que son collègue,

rendu

nerveux par cet après-midi chaud soleil, n'y arraive pas non plus. C'est deuxième jour de canicule et

les

vieux de la cité s'écroulent dans leurs meublés.

Publicité
Publicité
Publicité
Publicité